La zinguerie, à quoi cela sert-il ?

La zinguerie compose l’ensemble des activités d’isolation et de couverture avec des éléments métalliques. Cela peut aller de l’installation d’une toiture complète en bac acier à la réfection de vos gouttières, en passant par l’étanchéité d’une cheminée. Le but de ces éléments est de facilité l’écoulement de l’eau de pluie de votre toit, tout en assurant étanchéité et isolation. Le terme de zinguerie provient à l’origine du matériau le plus utilisé pour ce genre de travaux : le zinc. Aujourd’hui, il existe de nombreuses possibilités avec de l’acier, du cuivre, de l’aluminium ou même du PVC ! Généralement, ces travaux sont réalisés par un couvreur spécialisé en zinguerie. Il connaît ainsi parfaitement l’anatomie d’une couverture et les enjeux attenants.

Nous en avons cité quelques-uns précédemment et ils sont nombreux. Aujourd’hui, le zingueur a en sa possession une palette de matériaux qui peuvent s’adapter à toutes les situations. Si l’on ne prend que l’exemple des gouttières, qui sont un élément de zinguerie, ces dernières peuvent aussi bien être en zinc qu’en PVC ou encore en aluminium. Le cuivre et l’acier sont également utilisés pour certaines demandes particulières. Le but est donc d’avoir le matériau qui correspond au résultat souhaité pour la situation donnée et surtout avec une échelle de prix variables. Par exemple pour de l’étanchéité, le zinc ou l’aluminium seront les plus utilisés. Pour les gouttières, nous l’avons vu, ce sont souvent le PVC et le zinc qui peuvent être employés. Enfin, pour des toitures complètes, généralement l’on retrouve l’acier.

Les travaux qui concernent la zinguerie sont nombreux. En effet, il existe sur votre toit une myriade d’éléments dont vous n’avez peut-être pas connaissance, qui vont répondre à l’étanchéité ou à l’évacuation de l’eau de votre toiture.

Les gouttières vont permettre à l’eau de pluie ruisselant sur votre toit d’être canalisée vers une évacuation prévue à cet effet. Vous évitez ainsi qu’elle ne chemine le long de votre mur en risquant des infiltrations ou encore qu’elle ne tombe à des endroits non souhaités, comme au niveau de votre entrée. Il existe deux principaux types de gouttières pour votre couverture : les pendantes et les rampantes. Les premières se fixent avec des crochets sur les rives de toiture ou les chevrons et pendent dans le vide. C’est le système le plus répandu en France. Les secondes, moins visibles et plus esthétiques, s’installent sur la partie basse de votre toit.

L’étanchéité par la zinguerie se réalise sur divers endroits de votre toit, beaucoup sont visibles et vous ne les connaissez pas forcément. C’est par exemple le cas des rives de toit qui peuvent aussi bien être en bois qu’en métal et qui permettent d’assurer l’étanchéité entre la jonction de vos murs ainsi que de votre couverture. On retrouve également ici les solins de cheminée. Idem, le but est d’assurer une étanchéité entre la base de votre conduit de cheminée et votre toit. La noue, le solin, le chéneau ou encore le faîtage sont autant de parties de votre toiture qu’il est possible de travailler à l’aide de la zinguerie de façon que votre maison ne subisse pas les aléas climatiques.

La toiture en bac acier a le vent en poupe depuis quelques années. Avec des avancées dans le domaine qui permettent de réduire considérablement le bruit du choc des gouttes sur la partie métallique alliant un coût qui est de plus en plus intéressant, ce genre de toiture connaît un succès qu’on lui comprend. Les matériaux utilisés sont variables, ils vont également dépendre de l’artisan choisi et de la qualité de l’isolation que vous souhaitez. Généralement, ce sont des couvreurs spécialisés en zinguerie qui réalisent ces projets.

La question est légitime et la réponse est que, le plus souvent, le zingueur est aussi un couvreur ! En effet, il se doit de comprendre comment fonctionne une couverture ainsi que tous les éléments qui la composent pour pouvoir réaliser un travail propre et de qualité. Dans une entreprise de couverture, on retrouve souvent des personnes issues de formation de couvreur, qui soit ont travaillé cette spécialité au fur et à mesure de leur carrière, soit se sont formés à ce sujet à un moment donné.